« En vert et contre tout » pourrait être l’accroche parfaite. Mais notre posture naturelle n’est pas « d’être contre » mais plutôt « d’être avec » ou même « d’être pour »… Pour la vie, pour l’aventure de la vie, pour l’aventure horlogère de notre vie. Le vert est notre signature chromatique. Une couleur qui nous est chère et intime. Clivante, tranchante, dérangeante parfois. Une couleur qui ne suscite pas l’indifférence. On l’aime ou on l’exècre. On l’adopte ou on l’évite. Elle ne fait pas consensus. Nous l’avons choisie pour ça. Elle colle à notre vision. En marquant au « fer vert » l’ensemble de nos montres, nous avons pris le parti de perdre une partie…Perdre une partie de ceux dont le coeur ne chavire pas devant un cyan croisé de jaune. Notre grammaire du vert est sans limites. Elle se décline au travers de nos collections dans un ensemble de détails joliment subtiles et toujours très élégants. Foncé, clair, Absynthe, kaki, bouteille, kelly, anglais ou d’eau… Notre amour du vert est œcuménique et généreux. Le vert est notre empreinte qui traverse le temps. Plus reconnaissable qu’un nom, plus mémorisable qu’un logo, le vert signe notre passage au-delà des mots. Nous l’avons adopté parce que nous l’aimons. A la vie.
AM
Ici, tout est vert. Façades, présentoirs, cadrans des montres, tasses de café, jupes des filles, chemises des hommes, tout est vert, même le regard de Marcel le chat qui règne en maître dans la boutique parisienne historique de la rue Charlot. Bien avant que le vert ne devienne à la mode, March LA.B a misé sur cette couleur qui, du point de vue symbolique, évoque les mille visages du destin. Un vert profond, uniforme, parfois translucide. Un vert estival qui rappelle les forêts de l’arrière-pays basque après la pluie, le capot des Mustang Fastback en surchauffe, la sève de la vie, l’écume des vagues de Bali à l’automne, les réservoirs callipyges des motos Triumph des années 70 et les yeux du fondateur, Alain Marhic. Du gazon des terrains de sport à celui des joueurs de poker en passant par les tapis verts des conseils d'administration, le vert est la teinte de la destinée, la couleur du temps, celle du hasard. Le hasard ? Peut-être pas. « Quand j’étais enfant, ma mère avait trouvé un moyen très efficace d’habiller ses enfants » se souvient Alain Marhic. « Mon frère aîné était habillé en bleu, le second en rouge et, moi, le petit dernier, en vert. C’était plus simple pour elle quand elle devait acheter trois pulls, trois pantalons et trois chemises ! » Coïncidence ou pas, Alain Marhic a conservé dans ses gènes, plus ou moins volontairement, cette verte attraction, au point d’en faire une signature, un label, un, sceau de qualité. Dans l’horlogerie, d’autres manufactures - et non des moindres - ont aussi choisi cette ligne verte. Et pourtant ! Le vert n’est pas une couleur comme les autres. On la crée en mélangeant du jaune et bleu, deux primaires. Pourtant, pendant longtemps, elle fut le cauchemar des peintres et des teinturiers tant elle semblait difficile à fixer. Elle évoque désormais la nature, l’écologie, la biodiversité. Plus qu’une autre, c’est une couleur émotionnelle même si elle a - pendant trop longtemps - été associée aux forces des ténèbres. Le vert ? On l’aime ou on le déteste mais les études de chromothérapie sont formelles : le vert apaise, équilibre, tonifie, apporte à ceux et celles qui le porte une forme de sérénité intérieure. Tous les « 3 » du mois, il en est ainsi. Sur le disque dateur de chaque montre March LA.B, ce jour-là est différent. Il se lit en vert. Hymne à la vie.
PM