Les croquis, assure Alain Marhic, patientaient depuis plusieurs années. « Dans mon ancienne vie chez Quiksilver [entre 1998 et 2008], je me suis occupé un temps de la division lunettes, à la fois optiques et solaires. Et sitôt que j’ai fondé March La.b, j’ai pensé que j’y ferai un jour des lunettes. » Maintenant que sa griffe française, qui a quinze ans cette année, a suffisamment acquis de crédibilité dans la discipline horlogère, il s’autorise ce pas de côté. Avec son associé, Jérôme Mage – qui détient déjà la marque de lunetterie Jacques Marie Mage – Marhic a commencé par ressortir de vieux modèles en acétate pour réfléchir à ce qu’il appréciait dans ces accessoires « qui, pour être réussis, ne doivent pas vous travestir le visage ».